Direction l’Iceberg, patinoire de Strasbourg, en cette mi-janvier. La mission : photographier la Coupe d’Alsace de patinage artistique, organisée par le Club de Patinage Artistique de Strasbourg.
C’est au début de l’année 2023 que le CSGSA Club de patinage artistique de Strasbourg m’a contacté.
Le besoin du club : un photographe pour les photos à l’occasion de la Coupe d’Alsace de Patinage Artistique.
Quelques difficultés ont reporté l’événement, qui a finit par se dérouler à la mi-janvier 2024.
Nous avions eu de bons échanges l’année dernière, et le club est naturellement revenu vers moi pour me confier la réalisation des images de la compétition.
Je me suis donc rendu à l’Iceberg, patinoire de Strasbourg pour photographier les athlètes présents pour cette compétition.
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Photographier le sport, passion et savoir-faire
J’ai dédié une partie de mon temps à la photo sportive dès le début de l’aventure Strasbourg Photo.
Domaine exigeant qui nécessite du matériel adapté, un savoir-faire à la hauteur, et une attention de tous les instants, la photo de sportifs me convient très bien.
J’aime quand ça bouge devant l’objectif et qu’il ne faut pas se rater.
Ainsi, les attitudes de sportifs et ce type de photos très dynamiques sont des éléments qui sont à mon goût.
Je préférerai toujours me trouver en bord de terrain plutôt que dans un studio.
Je suis un photographe d’action. C’est ce qui me motive le plus.
« On vous a trouvé sur internet, en cherchant un photographe de sport. Les prestations que vous avez réalisées pour des photos d’équitation nous ont convaincus. »
C’est quand on formule ce genre de phrases que je me dis que j’enfile les perles par le bon bout depuis toutes ces années.
Évidemment, travailler un sujet proprement est important. Tenir un site web à jour, avec un blog dont les articles présentent régulièrement les sujet abordés est tout aussi nécessaire.
Ces choses chronophage sont vitales pour mon entreprise.
C’est certain, un organisateur d’événement ne sonne pas tous les jours à ma porte pour un projet aussi motivant. Mais, ça se produit malgré tout à intervalle régulier.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage », disait l’autre…
Photographier le patinage artistique : une grande première
On ne va pas se mentir : je n’avais jamais photographié de patinage artistique.
J’ai bien shooté des gars en roller. Et aussi des gymnastes à l’occasion d’une compétition de GRS.
C’est ce qui s’en rapproche le plus.
Aussi, j’ai déjà mis mes pieds à l’Iceberg, patinoire de Strasbourg, il y a fort longtemps.
Ces éléments sont connus des organisateurs.
J’ai su les rassurer quant à ma capacité à assurer convenablement le travail demandé.
En ce qui concerne les prises de vues, le plus dur consistera à appréhender le déplacement des athlètes et à anticiper les moments clés de leur évolution sur la glace. Je ne suis pas libre de mes déplacements, on m’a attribué une place à côté des juges.
Mais j’ai déjà consommé du patinage à la télévision, je connais les attitudes, et les figures demandées. C’est un plus qui me permet de lire les trajectoires.
Quelques réglages, et c’est parti !
Au rang des difficultés se trouve la lumière, puisqu’on est en intérieur. Heureusement, les watts sont existants, et des rangées de gros spots éclairent la glace. Petite déconvenue : je passe la première heure avec des rangées de lumières à moitié allumées. Ce qui me force à pousser les isos et à baisser les vitesses : pas le mieux pour photographier des athlètes en pleine action.
Les distances sont également frustrantes. La patinoire est vaste et les athlètes sont parfois un peu loin pour remplir le cadre.
Pour le reste : je suis comme un poisson dans l’eau.
Le premier athlète passe à 7h30 du matin, le dernier à 19h30. 115 patineurs et patineuses se succéderont sur la glace pendant cette journée pour des programmes qui durent entre 2 et 3 minutes selon les catégories.
J’ai donc passé de très longues heures l’oeil vissé à l’appareil, dans le froid, à supporter les lourds kilos de mon matériel photo.
Et j’ai fini la journée lessivé, les bras et le dos en compote après cette séance de gainage de 12h dans le froid.
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Une prestation photo de grande envergure
Les prises de vues, c’est une chose.
Mais parlons du reste en détail…
Pendant que je photographie les athlètes, les photos arrivent directement sur un poste informatique en wifi via un réseau que j’ai mis en place pour l’occasion (et qui m’a pris 1 bonne grosse journée de travail à réaliser).
Cet ordinateur stocke les images. Il est relié à une imprimante et à 3 autres ordinateurs qui reçoivent en quasi direct ces photos, toujours via ce réseau autonome.
Le but ? Permettre aux athlètes et à leurs familles de venir consulter les clichés une fois leur tour sur la glace achevé. Si l’une ou l’autre image leur plaît, ils peuvent directement acheter et recevoir un grand et beau tirage au format 13x18cm.
Tout au long de la journée, les parents et les patineurs/patineuses viendront admirer les photos de leurs exploits. Tous assez ravis et c’est plaisant à entendre.
A la fin de la journée, une fois les podiums passés, je démonte le stand, et je rentre fourbu à la maison.
10 000 photos sont sur les cartes mémoires et encore du travail à réaliser : sortir les factures des achats sur le stand et les envoyer aux acheteurs, et approvisionner une galerie en ligne permettant aux participants de consulter/acheter des photos occuperont encore 2 jours complets.
Enfin, cet article parachèvera mon travail sur ce sujet chronophage mais passionnant.
Le sentiment du devoir accompli après 4 grosses journées passées sur ces photos de la Coupe d’Alsace de patinage artistique, je vous laisse avec une sélection rapide des réalisations.
