Faire le photographe de concert, ça me connait, j’en ai déjà parlé sur mon blog.
Mais il y a des projets qui sortent du lot et qui vous donnent envie d’apprendre le néerlandais, de vous mettre au violon et d’applaudir avec plus de classe.
La collaboration avec Sempre Crescendo, un orchestre de musique classique hollandais, fait définitivement partie de cette dernière catégorie.
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La mission : photographier le concert de Sempre Crescendo à Strasbourg
Il y a quelques semaines j’ai eu le plaisir d’immortaliser leur passage à Strasbourg, dans le cadre d’un concert donné à la magnifique église Saint Paul.
Un décor grandiose, une acoustique divine — et aucun solo raté à signaler, ni devant l’objectif, ni derrière un pupitre.
Une collaboration fluide… en anglais
Tous les échanges se sont déroulés en anglais, ce qui m’a permis d’exercer à la fois mon oreille musicale… et mon accent.
Je réponds toujours aux sollicitations en anglais (mariages, portraits pour la presse, etc), ou en allemand (photos de famille, enterrements de vie de jeune filles, baptêmes, etc).
Cette ouverture linguistique facilite grandement la communication avec des clients internationaux, orchestres étrangers, organisateurs d’événements, familles. Que ce soit à Strasbourg, en Alsace ou ailleurs en Europe.
L’équipe de Sempre Crescendo s’est montrée d’une gentillesse rare, avec un professionnalisme aussi affûté que leurs archets.
Séduits par mon travail, ils m’ont laissé un commentaire dithyrambique sur Google, ce qui fait toujours plaisir.
Il semble que j’ai su satisfaire mon client du jour…
Photographe de concert classique : entre discrétion et intensité
Le travail s’est organisé en deux volets :
- Photos de groupe : avant le concert, petite séance photo pour capturer leur unité et leur élégance. On a ri, on a ajusté quelques cravates, et certains musiciens ont découvert qu’ils avaient un « bon profil ».
- Reportage live : pendant le concert, changement d’ambiance. Discrétion absolue, déclencheur silencieux, et concentration maximale. Mon objectif ? Capturer la magie de l’instant sans déranger le public — ni les musiciens. Résultat : pas un seul éternuement, et zéro trépied renversé.
Musique, lumière et instants suspendus
Photographier un concert classique, c’est comme diriger un orchestre invisible : il faut anticiper les mouvements, anticiper le jeu des musiciens, sentir la tension d’un crescendo (sans mauvais jeu de mot), et saisir les regards complices entre les pupitres.
Le soleil couchant à travers les vitraux a donné une ambiance quasi mystique au début du concert.
Mais l’éclairage scénique, quasi inexistant m’a compliqué la tâche une fois la nuit tombée.
Mais je m’accommode de ce genre de contraintes, c’est bien pour ça qu’on fait appel à moi.
De toute façon, pour un photographe, il y a toujours trop de lumière. Ou pas assez…
Moi, j’ai orchestré mon travail comme un chef et livré plus de 500 photos deux jours après l’événement.
En voici une trentaine qui vous permettra de prendre connaissance du travail accompli !
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