Faire le photographe industriel, ça me plaît. Et je travaille régulièrement pour SUEZ depuis 2011. Pourtant, ça faisait plus de 2 ans que le groupe ne m’avait pas confié de mission photographique. Aussi, lorsqu’on me contacte fin juin pour réaliser un reportage complet début juillet, j’accepte avec enthousiasme !

C’est Serge qui sera mon guide et modèle pour le reportage du jour.
La demande est simple : documenter et photographier les activités de VALOREST qui s’occupe de la collecte, du traitement et de la valorisation de vos déchets ménagers organiques.
Plusieurs volets et une grosse journée de prise de vue sont prévus pour ce reportage en photo industrielle.
- Un volet concernant les équipements de collecte : camion 100% électrique et tout ce qui gravite autour (bornes de recharges, équipements divers, etc…).
- Une autre partie qui relève du savoir-faire de l’entreprise sur le terrain (les procédés de collecte, de décharge, de nettoyage…).
- Une dernière mission : valoriser les hommes, femmes, et divers métiers qui sont à la périphérie et permettent à tout cela de fonctionner.
Rien de bien neuf pour moi, qui ai déjà enfilé mon costume de photographe industriel à de nombreuses reprises.

La contrainte : poser le camion dans ce décors de carte postal à 7h du matin.
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Sortir de ses habitudes et s’accommoder des contraintes
Si j’ai souvent travaillé pour le groupe, et que je connais les métiers, le fonctionnement, et les lieux sur lesquels je vais poser mon regard, il est pourtant hors de question de me laisser aller à la facilité.
Ca tombe bien, mes interlocuteurs ont glissé plusieurs difficultés dans le lot des contraintes imposées.
Premièrement : une vue à réaliser avec le Parlement Européen en fond. Une photo « signature » exprimée fortement par plusieurs cadres de l’entreprise qui ne me laissent pas le choix.
Deuxièmement, le jour choisi pour les prises de vues se trouve être le jour le plus chaud de l’année : 37°C à l’ombre.
Un challenge pour tout le monde, sachant qu’on est quand même sur du traitement de déchets, et que les odeurs de déchets organiques par 37°C à l’ombre, c’est plutôt hard.
Mais j’ai l’habitude et je ne me plains pas : usine d’incinération des ordures ménagères en plein mois d’août, travaux sur les boues d’épuration en pleine canicule.
J’ai déjà vécu ces situations plusieurs fois au cours des 15 années de collaboration avec le spécialiste du traitement des déchets.
Pour autant, la décision a été prise de débuter le shooting à 6h30 du matin.
Pour garder tout le monde au frais le plus longtemps possible.
Moi, je m’en accommode.
Le programme de la journée, est assez dense, mais l’organisation du timing est parfait.
On suit d’abord une tournée de ramassage de déchets de A à Z. Puis on va tirer le portrait des personnels administratifs et de ce qui se passe dans les bureaux.
Une fois les photos réalisées, je retourne à mon camp de base.
Une bonne journée de traitement permettra de livrer mon client de près de 500 photos.
En voici une trentaine qui vous donnera un aperçu du travail accompli.
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