Des photos de Strasbourg sous le soleil matinal de mars : la ville au réveil sublimée par des contre-jours, de la douceur et une recherche graphique. Des images qui donnent envie de se promener dans la fraicheur du matin.

Strasbourg sous le soleil de mars

L’hiver semble nous quitter peu à peu et je profite d’une séance photo matinale pour un client régulier au centre ville pour poser un œil rempli de douceur sur Strasbourg sous le soleil matinal de mars.
Je fais le trajet à vélo depuis le sud de Strasbourg : mon lieu de destination, situé rue des Hallebardes me fait passer par les Ponts Couverts, puis la Petite France.
J’ai le temps, et j’ai le nez en l’air.
Strasbourg sous le soleil de mars

En arrivant à proximité du Pont du Faisan, la lumière matinale à contre-jour me fait stopper ma bicyclette, enlever mes lunettes de soleil et sortir l’appareil photo. Strasbourg sous le soleil de mars m’offre un point de vue photogénique, et je décide de déclencher pour une série d’images qui changera un peu de ce que j’ai en stock sur le quartier.
Je fais le choix de composer avec les colombages pour profiter au maximum de la lumière et sortir les éléments gênants et disgracieux de mon cadrage.
Les camions de livraison, ainsi que les engins de nettoyage de la ville sont en effet de sortie et pourriraient mes photos si je les intégrais au cadrage.
Je passe quelques minutes à la recherche de l’image qui me fera fristouiller l’œil, et je reprends mon chemin.

Recherche graphique et exercice de style

Strasbourg sous le soleil de marsArrivé par la Grand’rue, je tourne la tête à droite et à gauche, comme on me l’a bien appris pour voir si un tram n’en cacherait pas un autre susceptible de me renverser et de m’arracher un bras.

C’est à ce moment là que mon regard de photographe remarque un autre sujet qui me donne une subite envie d’appuyer sur le déclencheur.
Les arcades de la rue de la Division Leclerc, elles aussi à contre-jour, proposent un jeu d’ombres et de lumière qui me donne un irrépressible besoin de mettre la scène en boite.

Je sous-expose très franchement mes prises de vues, à la recherche d’une photo graphique et très contrastée.
Le tramway passe, me faisant déclencher mon boitier : erreur. La lisibilité de l’image ne me satisfait pas.
Puis ce sont les cyclistes qui apparaissent dans la lumière, et me font appuyer sur le bouton. L’équilibre est bien meilleur et je garde l’image.
Gêné par des passants, que je ne souhaite pas intégrer au cadre au contraire du passage piéton qui rajoute à l’aspect graphique que je tente patiemment de donner à ma photo, j’attends d’avoir le champ libre.
Je passe dix bonnes minutes sur place, à varier mes cadrages, à prendre des photos…
C’est finalement la dernière photo qui m’apportera le plus de satisfaction. Comme souvent.
Il est temps pour moi de remonter sur mon destrier : le boulot m’appelle, et je me suis échauffé correctement.
Vous pouvez voir les photos de Strasbourg sous le soleil matinal de mars ci-dessous.