La Forêt du Neuhof. Un endroit que je fréquente plus que régulièrement et dont je n’ai pas beaucoup d’images. C’est pour y remédier, et parce que l’hiver a déposé un manteau de neige important que j’y suis allé en cette après-midi de février.
Direction : mes coins cachés favoris.

forêt du Neuhof

Je m’enfonce dans un de mes endroits préférés de Strasbourg : la forêt du Neuhof en cette après-midi de février.

forêt du Neuhof

Graphique en hiver la forêt du Neuhof est sublimée par la neige.

Pour ceux qui l’ignorent, je fais un rapide topo : la forêt du Neuhof est une forêt périurbaine de la Communauté Urbaine de Strasbourg. C’est une des deux forêt rhénanes qui entoure la ville (qui se caractérise par une faune et une flore particulière). La forêt est classée Réserve Naturelle Nationale et  comprend l’Île du Rohrschollen dont je vous ai déjà parlé.

La forêt s’étend sur une surface de 757 hectares à moins de 5 km du centre ville. Elle est traversée par deux rivière : le Schwarzwasser et le Rhin Tortu.
Garé à Illkirch, à proximité du Schwarzwasser, je commence mon périple photo du jour en me dirigeant vers le sud : direction l’ouvrage Uhrich Hoche.
En chemin, je croise le premier bunker que je souhaitais immortaliser.

L’absence de feuilles aux arbres me permet de repérer facilement ce bunker et je travaille rapidement pour reprendre mon chemin. En ressortant des fortifications, je tombe nez à nez avec deux biches.
Tremblant, j’attrape mon boitier et envoie une rafale pendant que les bêtes s’enfuient : peine perdue. Les images sont mauvaises. L’appareil est resté calibré pour réaliser des images dans le bunker et je n’ai pas eu le temps de le régler correctement dans la précipitation.

Fort Hoche

Un des objectifs de mon périple : l’ouvrage Uhrich Hoche

L’ouvrage « Uhrich Hoche ».

L’ouvrage intermédiaire Uhrich Hoche se dresse devant moi perdu dans la forêt, derrière les grilles qui en interdisent l’entrée. Les douves sont gelées et l’ambiance est particulière. Je dresse les oreilles tous les 3 pas, encore marqué par ma rencontre avec les biches en espérant pouvoir en croiser d’autres.
Je reste un bon quart d’heure, saisi par la beauté et le silence des lieux. En repartant, je décide d’aller faire un tour de l’autre côté du fort pour aller voir d’autres fortifications. En arrivant sur les lieux, j’aperçois une tente qui semble habitée, si j’en crois les traces de pas qui sont marquées dans la neige.
Je décide de faire demi-tour : j’ai encore beaucoup d’endroits à visiter.

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Le Rhin Tortu, caché par la forêt livre des endroits calmes et visuellement très intéressants.

Les chutes d’eau du Rhin Tortu

Dit comme ça, ça fait envie, non?
Bien sur, il ne s’agit pas de cascades, mais d’anciennes constructions dont je ne connais pas du tout l’origine (n’hésitez pas à m’écrire si vous savez).

forêt du Neuhof

Pour vous paumer, il vous faudra faire exprès.

Il me semble qu’il pourait s’agir d’un canal de dérivation, mais… Mais je n’en sais rien.

Cet endroit calme et bucolique se trouve planqué dans les arbres.

Vous n’y accéderez que si vous tendez l’oreille en prenant la direction nord depuis l’ouvrage Uhrich Hoche (vers l’Oberjaegerhof).

Dirigez vous à l’oreille jusqu’à cet endroit atypique, perdu en pleine forêt.

Fin de périple

Arrivé à l’Oberjaegerhof, je salue rapidement les animaux du restaurant et m’engage sur le chemin du retour en pressant le pas.

La neige retombe, et l’après midi touche à sa fin.

J’ai en boite une matière intéressante et relativement atypique que je vous livre avec cet article.