C’est en lisant un article dans les Dernières Nouvelles d’Alsace d’aujourd’hui que je me suis rappelé d’une série d’images que j’avais réalisées sur la statue de Gandhi à Strasbourg.

La statue de Gandhi à Strasbourg se trouve Place de l’Étoile (ou Parc de l’Étoile, si vous préférez), à coté d’un bois qui se devait « pépinière pour les nouvelles lignes du tramway » sous l’ère du tandem Grossmann-Keller.
Ce « bois », est amené à disparaître, les arbres, plantés en rang d’oignons ont trop grandi pour être déplantés, et sont placés trop près les uns des autres pour être viables.
Mais ce gaspillage d’argent publique n’est pas le sujet de ce billet.
En lisant un article dans la presse ce matin, dans lequel l’opposition municipale, Fabienne Keller en tête exprime son idée que la statue est trop isolée (on voit que ça cogite pour le bien de la communauté, quand même!), je me suis rappelé avoir réalisé une série d’images sur cette statue et ne jamais les avoir publiées sur ce site.
Je répare donc cet oubli, en exprimant mon avis (dont tout le monde se fiche) du même coup.

statue de Gandhi à Strasbourg

Gandhi marchant vers la Cathédrale de Strasbourg…

A titre personnel, j’avais eu la grande joie de trouver cette statue faisant face à la cathédrale (et dos au Neudorf), au cours d’une de mes déambulations dans la ville. J’avais réalisé un cliché de la statue de dos qui semblait cheminer vers la cathédrale.
La statue est située (c’est un peu vrai) dans une sorte de no-man’s land : la place n’est pour ainsi dire qu’un lieu de passage entre le quartier du Neudorf et le Centre Ville.
J’avais trouvé l’endroit particulièrement bien choisi : à l’abri des regards, mais située dans un point stratégique de la ville, la statue résisterait peut être aux actes de vandalisme dont elle finirait forcément par être victime.
Et puis, je passe souvent par cet endroit, quand je rejoins la ville à pied.
J’ai un peu l’impression de dépasser un compagnon de marche, qui m’ouvre la voie vers la cathédrale de Strasbourg et j’aime cette idée.
Sur le socle, on peut lire « Je ne veux pas que ma maison soit murée de toute part ni mes fenêtres bouchées mais qu’y circule librement la brise que m’apportent les cultures de tous les pays ».
En lisant les propos de Fabienne Keller ce matin, et la volonté de l’opposition de placer un sujet majeur au centre du débat public, je me suis demandé si c’était le genre de brise que le Mahatma aurait souhaité pouvoir laisser rentrer dans sa maison.

Bref, bien placée ou pas, je vous propose aujourd’hui de voir les images que j’avais réalisées ce jour là.
Vous pouvez aussi trouver la galerie photo ici.