Une après midi de libre, du matériel à tester et me voilà parti pour réaliser une série d’images spectaculaires et insolites de la Cathédrale de Strasbourg.

Cathédrale de Strasbourg

Spectaculaire et tempétueuse Cathédrale de Strasbourg.

Sujet fétiche depuis de nombreuses années, la cathédrale de Strasbourg me fascine et me passionne depuis tout gamin. Devenu photographe de métier, assouvissant au passage une autre passion de gamin, cette fascination ne m’a pas quitté.
J’ai toujours posé un œil passionné et bienveillant sur cet édifice.
Ce site web regorge d’articles et d’images sur ce sujet inépuisable et incontournable à Strasbourg. Cliquez pour les consulter.
Et pourtant.
Mes dernières photos du bâtiment remontent à mars 2015 lorsque je décide de prendre quelques heures pour aller poser mes objectifs sur le lieu de culte (j’ai du vérifier pour y croire…).
Les raisons sont nombreuses :
– j’ai déjà beaucoup travaillé le sujet.
– d’autres thématiques ont monopolisé mon temps libre photographique.
– j’ai eu peu de temps de libre photographique, et même si j’ai eu l’occasion d’y revenir de nombreuses fois, j’y ai surtout réalisé des photos de mariages, de baptême, ou utilisé les lieux comme support de cours pour Graine de Photographe avant qu’il soit devenu compliqué d’y pénétrer en groupe depuis la vague sécuritaire liée aux attentats.
Peu importe, il faut savoir s’éloigner d’un sujet pour mieux y revenir. Et j’y reviens mieux équipé que jamais…

Cathédrale de Strasbourg

Cette vue spectaculaire est réalisée après assemblage de plusieurs photos prises au 16-35mm.

Cathédrale de Strasbourg

Encore une vue réalisée au 16-35mm

La cathédrale de Strasbourg : sujet rêvé pour matériel à tester

Il faut bien le reconnaître : j’ai bossé le sujet de la cathédrale beaucoup et longtemps.

Mais je n’ai jamais été aussi bien équipé, photographiquement parlant. Et il faut aussi reconnaître que le matériel utilisé pour mon travail il y a 5 ou 6 ans ne souffre pas la comparaison avec celui utilisé aujourd’hui, même si les techniques photographiques à employer n’ont pas changé.

Fin 2016, je me suis aussi offert un nouvel outil de travail, qui complète la plage focale dont je dispose maintenant pour travailler proprement. Un grand angle 16-35mm f4 Nikon qui concurrence le 14-24mm f2.8 de la marque, plus lumineux, mais dont la plage focale est moins étendue.
Je m’impose donc les contraintes suivantes : trouver du spectaculaire, proposer de l’insolite et permettre d’appréhender les lieux différemment par rapport à ce que j’ai déjà pu photographier à la cathédrale de Strasbourg.
Logiquement, le 16-35mm va me permettre de faire rentrer + de choses dans le cadre.
Logiquement aussi, il va créer des distorsions, mais on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière.

Cathédrale de Strasbourg, grande rose, rosace

Pour cette photo plein cadre, de la grande rose, j’ai monté le 70-200mm

J’embarque aussi le 70-200mm f2.8 à lentille Fluorite, qui va me permettre de travailler à l’inverse du 16-35mm en allant chercher du détail.
J’en profite pour dire tout le bien que je pense de cet objectif. Il est certes excessivement cher, et je comprends les remarques des photographes amateurs qui décrient ce fait. Mais il faut aussi comprendre que cette optique n’est PAS destinée aux photographes amateurs.
Critiquer le prix de ce caillou en ventant les mérites de marques moins prestigieuses, c’est un peu comme critiquer le prix d’une Formule 1 en indiquant qu’une voiture sortie de chez le concessionnaire roule super bien pour une somme plus modique.
Soit. Mais comparer une Renault Laguna et une formule 1, c’est très con. Et cet objectif est une formule 1 de l’optique dont la qualité d’image est vraiment fantastique sur tous les sujets que j’ai abordés depuis son acquisition.
Mais peu importe.

Cathédrale de Strasbourg, violoncelliste

Sur le parvis de la cathédrale, le violoncelliste que j’ai déjà beaucoup donné en sujet d’exercice à mes élèves Graine de Photographe mais que je n’ai jamais pris le temps de photographier moi même.

Je passe presque 2h30 sur place. Pourtant, mon parcmètre n’autorisait que la moitié. Je varie les lieux, les cadrages, et j’oublie le temps… Lorsque je m’aperçois qu’il faut que je plie le trépied pour rentrer, je suis satisfait de ce que j’ai en boite.
J’ai réussi à créer des vues que je n’avais pas pu produire encore, grâce au nouveau joujou 16-35mm et j’ai refait des images que j’avais déjà en stock, mais avec du matos qui permet des réalisations encore plus propre qu’avant.
Je vous livre une sélection de 20 photos, parmi lesquelles j’ai choisi les plus spectaculaires et les plus insolites.
Vous y trouverez aussi des sujets déjà abordés sur ce site et que vous pouvez donc relire :
l’homme à la balustrade
le chien de Geiler
la grande rosace