De la boxe française au programme de ce reportage photo sportif réalisé pour l’association Rapide Défense 67.

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Spécialiste du reportage photo en général, le sport fait bien évidemment partie des compétences développées pour ma clientèle. Course à pied, handball, fitness, self défense… Les sujets traités sont nombreux et variés et je mets toujours le meilleur de mon savoir-faire, de mon savoir-être et de mon matériel à disposition de ceux qui font la démarche de me contacter pour obtenir les plus belles images d’eux mêmes dans leur pratique sportive favorite.

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Des dalles au sol, des dalles au plafond et l’utilisation d’un ultra grand angle permet de structurer la perspective des images en étant au plus près de l’action.

Boxe française : technique et physique

Le cours est bon enfant, même si la boxe est un sport de combat. Les pratiquants ne sont pas là pour se détruire, même si quelques mauvais coups sont reçus. C’est le risque de ce type de pratique sportive.
Une quinzaine de boxeurs sont présents, que j’ai déjà photographiés pour d’autres activités de Rapide Défense 67 (self-défense, fitness…).
Je suis en terrain plutôt favorable et je peux m’exprimer correctement, sans gêner, ni être gêné.
Le cours proposera plusieurs temps forts.
Moi, comme d’habitude, j’essaye de rendre compte de ce dont je suis témoin, de valoriser chaque participant, et je suis toujours à la recherche de l’image qui claque.

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Poum dans le nez.

Côté photo : contraintes et problématiques

Le cours de boxe réunit une quinzaine de pratiquant(e)s. L’espace est relativement réduit et bas de plafond avec des plantes vertes dans un coin, des zones moins éclairées que d’autres…
Mais le sol est composé de dalles de différentes couleurs qui peuvent permettre de structurer les perspectives des images de même que les dalles du faux-plafond pour donner de la profondeur aux images.
Côté éclairage : c’est l’habituelle catastrophe. Des rangées de néons alternent avec des spots ronds. Si l’ambiance est plutôt chaleureuse (pour ne pas dire jaunâtre) à l’œil, tout bon photographe saura qu’à des vitesses d’obturations élevées, on obtiendra des disparités dans la tonalité des photos. Disparités accentuées par le fait d’utiliser des vitesses d’obturation élevées. Et comme c’est du sport, les vitesses d’obturations sont forcément… élevées.

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Des vitesses d’obturation élevées pour figer des attitudes.

Mais rien d’insurmontable, j’ai l’habitude de rencontrer de situations peu favorables aux prises de vues et je sais m’en accommoder. Mon boitier affiche donc des valeurs ISO élevées. Je ne descends pas sous les 6400, affichant parfois même 8000.
Côté objectif, j’utiliserai d’abord le 24-70 f2.8 avant de me rendre compte que les lieux, la pratique, et mon humeur sont branchés ultra-grand angle en ce soir de boxe.
C’est donc avec le 16-35 f4 vissé au boitier que je shooterai les plus belles images. Cet objectif implique une très grande proximité avec les boxeurs pour remplir le cadre et créer des images qui pètent. Les déformations liées à ce type d’objectif ne sont pas gênantes. Au contraire, je les utilise pour dynamiser plus encore les prises de vues.

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L’utilisation d’un 16-35 permet d’être VRAIMENT dans l’action et de produire des photos au plus près des athlètes pour des images qui claquent, malgré les déformations liées à ce type d’ultra grand-angle.

Voici une cinquantaine d’images produite à cette occasion.